T.RibotP.Janet
J.PiagetL.Witmer |
Un psychologue a une formation universitaire validée de 5 ans au minimum en Psychologie.
Dans la grande majorité des cas, il a suivi un cursus universitaire complet en Psychologie et
possède les 3 diplômes suivants : Licence + Maîtrise (M1) + DESS (M2 professionnel) ou DEA (M2 recherche). Après un tronc commun s'arrêtant à la Licence (Bac +3), les
futurs psychologues choisissent une spécialité : psychologie clinique et pathologique, psychologie sociale, psychologie du travail, etc...
Les psychothérapies sont une des principales fonctions des psychologues cliniciens depuis la création de cette spécialité dans les années 1950.
Aujourd'hui, certaines personnes se disent Psychologues ou Psys, sans avoir suivi le cursus complet de psychologie ou en ayant acquis uniquement un Master I(ex-Maîtrise) ou II (ex DESS ou DEA) de Psychologie par exemple, ou
même des diplômes sans rapport avec la formation de psychologue. Ces cas constituent une usurpation du titre de Psychologue et sont passibles de sanctions (
art. 433-17 du code pénal). Un problème rencontré par les Psychologues et leur public, c'est que seul le titre est protégé.
L'exercice de la psychologie étant libre, ceci entraine d'innombrables méprises, confusions et abus de la part de personnes peu ou pas qualifiées.
Au final, c'est donc au public qu'il revient de réussir à s'orienter dans la jungle des psys ou des "faisant-office-de-psys", afin
de consulter des professionnels ou des conseillers dûment qualifiés.
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Ce terme est issu du monde du sport où il désigne un entraineur sportif
. Il a été introduit en entreprise pour qualifier des professionnels en accompagnement et
en développement de potentiel des dirigeants, cadres et autres personnels, salariés et non-salariés.
Cette profession étant récente et non règlementée, les vocables coach et coaching
se sont rapidement répandus dans tous les domaines où une aide peut être apportée à un groupe ou une personne, ceci
engendrant des abus de langage et favorisant une confusion entre des coachs sans grand ou sans aucun rapport entre eux.
Plus encore, un engouement pour le coaching s'est installé dans des esprits fascinés par la culture anglo-saxonne et les
mythes propres à celle-ci (success stories, american dream, etc...), engouement stimulé par la propagande massive d'entreprises ambitieuses mais
laxistes sur le plan éthique. Là aussi, de nombreuses personnes s'auto-proclament coach sans avoir de formation reconnue
au plan national ou local (diplôme d'université ou d'école reconnue).
En outre, toutes sortes de formations sont proposées par des organisations peu soucieuses de garanties pour le public
, ni de débouchés viables pour les personnes formées. Autre exemple, des formations courtes sont proposées à des
tarifs prohibitifs par des écoles prestigieuses, sur un marché hyperconcurrentiel où le sérieux et la fiabilité passent
à la trappe en regard des objectifs financiers. Dans ces conditions, chacun(e) doit s'informer sur les professions et formations, et
s'assurer d'avoir a affaire à une(des) personne(s) réellement qualifiée(s), sachant que de nombreux subterfuges
peuvent tromper les profanes ou les induire en erreur.
C'est aussi à chacun(e) de se poser les bonnes questions dès le départ, et de se demander si une formation
de quelques heures, jours ou mois, est suffisante pour devenir expert dans un domaine aussi complexe que la psychologie
.
Le coaching (comme la médiation, etc...) est en effet un des métiers de la psychologie, pour l'essentiel des connaissances
sur lesquelles il repose. D'une manière générale, il existe 2 grandes catégories de coachs :
- La première dérive directement du monde du sport. Elle est constituée de professionnels ayant des connaissances-métier
et remplissant un rôle de moniteur ou de manager, afin d'optimiser les compétences professionnelles des coachés (savoirs et savoirs-faire).
- L'autre catégorie est constituée par des professionnels ayant (en principe) une formation solide en Psychologie (savoirs-être), science humaine fondamentale
à laquelle le coaching emprunte la plupart de ses instruments.
Le principal axe de travail de ces coachs est le développement de potentiel, i.e. des capacités cognitives, relationnelles et comportementales des coachés
.
Ces coachs opèrent à partir d'une connaissance approfondie des mécanismes psychologiques (cognition, mécanismes de défense, émotions, actes de langage, comportements observables,...)
et de modèles du fonctionnement psychique émanant d'une ou plusieurs théories éprouvées.
Ils connaissent souvent bien le monde du travail et des organisations, beaucoup étant des psychologues travaillant ou ayant travaillé en entreprise
.
Leur polyvalence leur permet d'intervenir sur des questions concernant le domaine personnel et professionnel
, ou plus exactement l'activité, ces domaines étant scindés de manière formelle. Rappelons ici que la psychologie clinique concerne autant le fonctionnement psychologique normal que ses dysfonctionnements.
En effet, normalité et anormalité sont corrélatives l'une de l'autre.
Autrement dit elles se définissent en exclusion l'une de l'autre.
Soulignons aussi que les individus au travail ne sont pas autres que dans leur vie personnelle. Ce sont des personnes qui travaillent
et ce truisme recouvre des données essentielles.
Les modes d'être en relation des individus au travail, leurs modes de raisonnements et de défenses,
sont identiques quel que soit le domaine, notamment. Leurs valeurs morales ou éthiques également.
Pour ces raisons, le domaine du travail est plutôt un sous-domaine du domaine personnel.
L'activité, professionnelle ou non, renvoie à une activité psychique engageant la personnalité entière d'un individu
et notamment son savoir-être, tout autant sinon plus que ses savoirs et savoirs-faire.
En d'autres termes, la scission entre psychologie clinique et psychologie clinique du travail, en particulier, n'est pas fondée sur des
arguments scientifiques, mais sur des considérations corporatistes de politique professionnelle.
En effet, la psychologie du travail dédiée au monde de l'entreprise, n'a pas le monopole des connaissances en matière d'activité psychique, qu'elle soit professionnelle
ou non.
C'est d'autant plus vrai que la notion de travail recouvre toutes les activités physiques et psychiques.
Toute activité nécessitant un travail (W), le fait qu'une activité soit rémunérée
et ait lieu dans le cadre d'une entreprise, n'est pas distinctif en soi de ce qu'est le (ou un) travail, contrairement à ce qui est souvent
sous-entendu.
Autrement dit encore, l'activité psychique, objet de travail du coach et plus encore du psychologue, est transversale à tous les domaines d'activité humaine
. Le rôle d'un coach est d'accompagner les coachés dans leurs projets, en leur
apportant un éclairage et des supports d'action appropriés dans des domaines variés tels que :
Connaissance de soi, des autres et du monde extérieur - Gestion et maîtrise de soi, des émotions, conflits, etc... - Communication interpersonnelle - Relations à
soi-même et à l'autre, aux objets de la connaissance, à l'activité - Relations acteur/système - Elaboration -
Organisation - Planification - Mise en œuvre de projet(s), ...
Les objectifs d'un coaching renvoient en effet invariablement à ces domaines de connaissances
. Enfin,
la posture d'un coach est essentiellement non-directive et non-intrusive, tout en étant instructive.
Les coachés sont redevables d'apports de connaissances vis-à-vis de leurs coachs.
NB)- Les personnes n'entrant pas dans les catégories évoquées sont des coachs autoproclamés sans compétences précises ni formation reconnue. L'
explosion des offres de coaching et de formations privées courtes en coaching, ainsi que l'absence de règlementation
amplifient ce phénomène.
Dans ce contexte, l'extrême diversité des références en psychologie, les usages et mésusages, rend difficile aux non-spécialistes de "
discerner le bon grain de l'ivraie", chaque école et chaque coach se présentant comme légitime,
voire comme les meilleurs ou les grands-maîtres de cette spécialité.
- Le domaine du coaching est un excellent exemple des effets pervers du libéralisme,
l'économie et la finance fonctionnant souvent sur les apparences et la tromperie (La fabrique des imposteurs, Roland Gori, 2013).
Dans ces conditions, la prolifération des savoirs de pacotille et d'autres impostures (plagiats,
reformulations, etc...) est devenue monnaie courante.
En dernière analyse, la crise économique est bien la crise morale d'un monde trop centré sur le pouvoir et la finance
, ceci mettant toujours plus de personnes en quête de revenus faciles
( Le Marché du Psycho-Spirituel).
Beaucoup apprennent ainsi à leurs dépens, que les mots ne sont pas les choses et que les
fantasmes ne sont pas corroborés par les réalités. Dans ces conditions, on ne peut que renvoyer le lecteur aux critères élémentaires de bon sens
permettant d'apprécier la qualité et le sérieux d'un message ou d'une proposition d'accompagnement ou de formation, en particulier : les
intitulés "bidon" ou "poudre-aux-yeux", les tournures suprématistes ou à forte consonance commerciale, les
certitudes absolues concernant "l'être" ou le "devenir soi-même", la mise en avant de promesses faciles, inconditionnelles et immodérées de "résultats", "réussite", "bonheur", etc...,
toutes choses présentées comme des évidences, suffisent en principe à faire fuir les candidats réalistes.
Plus d'informations sur le Coaching (<-clic)
|
G.BatesonP.Watzlawick
G.DevereuxG.Roheim
A. BeckA. Ellis |
Comme celle de coach, la profession de psychothérapeute est une nébuleuse où
officient des professionnels de formations très différentes, tant par leur nature que par la qualité et la quantité d'heures de formation effectuées.
Cette profession n'étant pas règlementée jusqu'en 2004, n'importe qui pouvait s'attribuer le titre de psychothérapeute ou ouvrir une école de formation de psychothérapeutes.
Ensuite, la règlementation n'a pas vraiment réglé ce problème, puisque les professionnels non reconnus se sont econvertis en
psychopraticiens ou thérapeutes, ce changement d'appellation leur permettant de contourner la loi.
Par conséquent là encore, les personnes intéressées doivent s'informer elles-mêmes pour savoir à qui elles s'adressent avant de faire leur choix.
C'est d'autant plus important que certaines erreurs peuvent avoir de lourdes conséquences, le remède étant parfois pire que le mal
, comme on le sait. Il faut savoir en particulier que d'après les lois d'Août 2004 et de Juin 2009, seuls les psychologues cliniciens, psychanalystes inscrits dans une association et psychiatres, sont psychothérapeutes de droit.
Par ailleurs, il faut savoir aussi que malgré les apports considérables des principales écoles de psychologie (y compris la psychanalyse),
pathologies psychiques (psychologiques) et maladies mentales (biologiques) sont souvent de facto confondues, alors que leur différenciation et le développement des psychothérapies s'en
étant suivi, sont principalement dus aux psychanalystes - Freud est considéré par de très nombreux psys comme "le père" des psychothérapies - et aux psychologues cliniciens. En effet, dans leurs principes comme dans leur histoire (genèse),
les psychothérapies ne sont pas des traitements médicaux, à ne pas confondre donc avec les chimiothérapies, les traitements biologiques étant l'outil de travail privilégié et souvent exclusif des
psychiatres.
Cette confusion fréquente entre psyché et phusis, a de quoi faire se retourner Hippocrate dans sa tombe, pour qui, la médecine se caractérisait par la référence exclusive à la phusis (la nature), et concernait
ainsi les maladies, non le mal (psyché).
Plus d'informations sur la Psychothérapie
(<-clic) |
S.FreudJ.Lacan
D.LagacheJ.Favez-B.
|
Les psychanalystes sont souvent des psychologues cliniciens ou des médecins psychiatres ayant suivi une
formation complémentaire, dont notamment une analyse didactique.
Ainsi, contrairement à une croyance répandue, le fait d'avoir fait une analyse n'est pas une condition suffisante pour se proclamer psychanalyste
(de même qu'avoir fait une psychothérapie n'est pas condition suffisante pour se proclamer psychothérapeute).
L'accès à la profession de psychanalyste nécessite également une formation théorique
conséquente, et passe aussi souvent par une cooptation où interviennent des critères tels que la formation initiale notamment.
L'analyse personnelle (cure didactique) est une expérience de connaissance de soi et de travail sur soi différente d'une psychothérapie visant
à traiter des symptômes ou troubles (l'appellation varie suivant les écoles).
La cure-type est différente également d'une psychothérapie d'inspiration psychanalytique (PIP) telle que le psychodrame et d'autres techniques psychanalytiques. Rappelons ici que la
psychanalyse est un référentiel essentiel pour la psychologie clinique, qui utilise très largement ses opérateurs (concepts, notions).
En tout état de cause, malgré son intérêt majeur pour l'analyste en formation, l'apport d'une
cure didactique est limité par rapport à l'étendue des connaissances nécessaires pour exercer la profession de psychanalyste. Dès son origine, la psychanalyse s'est fortement démarquée de la psychologie et de la psychiatrie avec des
postulats tels qu'il est impossible de la confondre avec ces savoirs, de même qu'avec les psychothérapies développées
dans son sillage. Pour cette même raison, l'analyse personnelle fut pendant longtemps le seul moyen de diffusion de la psychanalyse et de vérification du bien-fondé de ses postulats.
En d'autres termes, la Psychanalyse représente une
révolution dans l'histoire des savoirs de l'homme sur lui-même, que beaucoup n'hésitent pas à comparer à celles
déclenchées par Galilée ou Copernic.
Cette révolution tient dans l'assertion que "le moi n'est pas le maître dans sa propre maison", raison pour laquelle il ne s'agit
pas d'une approche orthopédique (ou psychothérapie), comme c'est parfois rappelé en soulignant aussi qu'elle n'est thérapeutique que par surcroit. Du fait de ses succès dans le domaine thérapeutique et de l'opiniâtreté de ses promoteurs, la Psychanalyse s'est implantée à l'Université en 1949,
via le pôle clinique de la Psychologie dont elle constitue un des principaux référentiels.
Les psychanalystes Daniel Lagache et surtout Juliette Favez Boutonnier ont introduit la Psychanalyse à l'Université en créant le pôle de
Psychologie Clinique à une époque où la Psychologie expérimentale prédominait, pour se voir ensuite battre en brèche par
celle-ci.
Plus tard, Jacques Lacan fonda le premier département universitaire de Psychanalyse à l'Université de Paris 8, où de nombreux étudiants
ont étudié cette discipline, sans nécessairement se destiner à la profession.
Cependant, depuis l'arrivée des DSM (Diagnostic and Statistical Manual of mental disorders) et de l'EBM (Evidence Based Medecine
ou Médecine fondée sur les preuves), le mouvement s'est inversé, la psychanalyse étant violemment attaquée et devant lutter pour conserver sa notoriété malgré
son immense intérêt en psychologie et psychopathologie. Comme on le sait, les DSM ont été créés aux Etats Unis lors d'études multicentriques portant sur des traitements psychiatriques (biologiques).
Ensuite, pour des raisons de politique professionnelle, les tenants des DSM et de l'EBM n'ont eu cesse de vouloir circonscrire la psychopathologie dans les disciplines médicales (biologiques).
Dans cette optique, tout trouble ou symptôme a nécessairement une base ou une cause biologique devant être traitée comme telle, c'est-à-dire médicalement. Pour plus d'explications,
on pourra se reporter à l'article
Du scientisme en Psychologie et Psychanalyse (<-clic), par exemple.
L'optique biologique implique également la primauté des procédures quantitatives-expérimentales et semi-expérimentales, visant à objectiver la subjectivité (évaluation
quantitative des pathologies) et mettant à mal les approches qualitatives comme on l'a vu avec l'expertise INSERM de 2004,
visant à évaluer les psychothérapies.
Plus généralement, l'erreur fut d'imposer les DSM comme des manuels de psychopathologie jusqu'au point où pour un grand nombre de psychiatres, ils sont devenus la principale ou la seule référence en la matière, tout ceci sous couvert d'une prétendue neutralité théorique.
Pour conclure, on observe bien au travers de l'histoire des disciplines comment des enjeux scientifiques (cliniques en l'occurrence), tendent à s'effacer dans certaines circonstances au profit
d'enjeux politiques prenant une tournure de lutte pour l'hégémonie
intellectuelle. Enfin, il faut savoir que la profession de psychanalyste n'étant pas règlementée, certains professionnels se disent psychanalystes
ou se réclament de cette discipline, sans avoir fait une analyse didactique ni avoir suivi une formation appropriée.
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Un psychiatre est un médecin spécialisé en
Psychiatrie
(<-détails), spécialité essentiellement hospitalière bien que la psychiatrie de ville s'est beaucoup développée depuis quelques décennies.
La spécialisation en psychiatrie intervient après 6 années d'études communes à tous les médecins et nécessite 4 années d'études supplémentaires correspondant à
250 heures d'enseignement théorique (cf 62,5h/année en moyenne) et 8 semestres de stages pratiques en milieu médical (internat).
La formation des psychiatres est ainsi principalement axée sur les modèles et traitements médicaux (biologiques) des pathologies mentales et psychiques
, bien que la psychopathologie est irréductible à une épistémologie biologique.
C'est d'ailleurs pourquoi la psychiatrie est divisée entre plusieurs courants (écoles) et tendances reflétant celles existant en psychopathologie,
tout cela expliquant en partie l'état de crise chronique de la psychiatrie
. Les principaux référentiels en psychopathologie sont la psychiatrie biologique
(cf théories et modèles médicaux des pathologies mentales et psychiques), la psychanalyse
, la psychologie cognitivo-comportementale, les théories systémiques et l'ethnopsychiatrie
(psychiatrie transculturelle).
Ajoutons à cela la psychiatrie phénoménologique, moins connue malgré son immense intérêt.
Les pathologies psychiques sont à distinguer des pathologies mentales, car contrairement à ces dernières, elles n'ont pas de causalité organique (biologique) démontrée.
Néanmoins, elles sont souvent traitées médicalement (anxiolytiques, antidépresseurs, neuroleptiques, etc...)
en particulier lorsque les symptômes (dits aussi troubles suivant les écoles) engendrent une souffrance rendant les autres traitements
insuffisants (psychothérapies, médecines douces,...).
Dans ces cas, traitements biologiques et traitements psychologiques (psychothérapies) sont complémentaires bien que tout à fait distincts.
Les traitements biologiques sont souvent purement symptomatiques : ils atténuent ou suppriment la souffrance, ou encore
ils gomment les symptômes psychiques, mais ne résolvent en rien la problématique psychologique sous-jacente.
A cet égard, de nombreuses substances ont des propriétés psychoactives et sont utilisées depuis la nuit des temps, tant à des fins sanitaires que dans des buts parfois répréhensibles.
Cela étant, les psychiatres sont les seuls spécialistes habilités à prescrire des médicaments psychotropes sur ordonnance,
ces produits présentant une toxicité nécessitant une surveillance médicale.
C'est pourquoi lorsqu'il est nécessaire, le recours à ces produits requiert la plus grande prudence étant donnés leurs
effets secondaires gênants ou indésirables, voire franchement délétères
(réversibles ou non) (pour plus d'informations, sur les problèmes liés aux psychotropes voir le site de
l' AAVAM
(<-clic) ou du
FORMINDEP (<-clic) par exemple).
A contrario, le recours aux médecines douces inoffensives
(médecine orthomoléculaire, phytothérapie, homéopathie,...) est toujours préférable quand il est possible.
Le principe de précaution devant s'appliquer, il est légitime en effet d'opter en première intention pour des solutions sans risque, plutôt que pour des produits pouvant générer d'autres
pathologies (iatrogénie) ou problèmes (pseudo-solutions).
A toutes fins utiles, rappelons ici que selon le regretté professeur Edouard Zarifian, l'étude des médecines non conventionnelles fait depuis longtemps partie intégrante de l'enseignement de la médecine et de la psychiatrie, en Grande Bretagne et en Allemagne notamment (cf Le prix du Bien-être, E. Zarifian, 1996, Ed. O. Jacob, page 123), ce qui n'est pas le cas en France.
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Remarques
Les informations présentées ici ne sont ni exhaustives ni dogmatiques. Elles seront affinées si nécessaire.
N'hésitez donc pas à adresser vos remarques, à proposer des définitions et/ou à suggérer des modifications en écrivant à
la Gestionnaire du site (<-clic), si vous
l'estimez utile ou si vous souhaitez contribuer au projet de ce site. Nous voulons notamment montrer au travers des présentes informations que les professions psy ne sont ni totalement protégées, ni à l'abri des opportunistes de tous bords, usurpateurs de titres ou de fonctions et autres charlatans, profitant sans scrupules des lacunes juridiques entourant ces professions. Parce qu'elles interviennent aux confins du corps et de l'esprit, les disciplines psy sont traversées par des tensions et des contradictions dans lesquelles il n'est pas aisé de se situer, ceci constituant à la fois leur intérêt et leur talon d'Achille car il est difficile voire impossible dans ces conditions de juguler toute forme de sectarisme
et de charlatanisme, et aussi d'hégémonisme. Pour toutes ces raisons, nous souhaitons contribuer à éclairer les intéressés (patients, clients, étudiants ou futurs étudiants, etc...) sur les spécificités des professions psy, et notamment sur les précautions qui devraient s'imposer avant de choisir un professionnel ou une formation professionnelle. On ne saurait trop recommander notamment aux personnes désirant faire appel à un psy, de s'enquérir soigneusement de la formation du professionnel choisi, afin d'éviter ou tout au moins de limiter les risques de problèmes et d'erreurs, souvent dus à l'ignorance ou à l'insuffisance d'information. |
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