 
T. RibotP.Janet
 
J. PiagetL.Witmer |
Un psychologue a une
formation universitaire validée de 5 ans au minimum en Psychologie.
Dans la grande majorité des cas, il a suivi un cursus universitaire complet en Psychologie et
possède les 3 diplômes suivants :
Licence + Maîtrise (M1) + DESS (M2 professionnel) ou DEA (M2 recherche)
.
Après un tronc commun s'arrêtant à la Licence (Bac +3), les
futurs psychologues
choisissent une
spécialité : psychologie clinique et pathologique, psychologie sociale, psychologie du travail, etc...
Les
psychothérapies
sont une des principales
fonctions
des psychologues cliniciens depuis la création de cette spécialité dans les années 1950.
Aujourd'hui, certaines personnes se disent
Psychologues
ou
Psys
, sans avoir suivi le
cursus complet
de psychologie ou en ayant acquis uniquement un Master I(ex-Maîtrise) ou II (ex DESS ou DEA) de Psychologie par exemple, ou
même des diplômes sans rapport avec la formation de psychologue.
Ces cas constituent une
usurpation du titre de Psychologue
et sont passibles de sanctions (
art. 433-17 du code pénal
).
Un problème rencontré par les Psychologues
et leur public, c'est que seul le titre est protégé.
L'exercice de la psychologie étant libre, ceci entraine
d'innombrables méprises, confusions et abus de la part de personnes peu ou pas qualifiées.
Au final, c'est donc
au public qu'il revient de réussir à s'orienter dans la jungle des psys ou des
"faisant-office-de-psys", afin
de consulter des professionnels ou des conseillers dûment qualifiés.
|
TAG CLOUD
Métiers
PSYCHOLOGUES
COACHS
PSYCHOTHERAPEUTES
PSYCHANALYSTES
PSYCHIATRES
Annuaire
psychologues Paris
coachs Paris
psychothérapeutes Paris
psychanalystes Paris
psychiatres Paris
psychologues 75
coachs 75
psychothérapeutes 75
psychanalystes 75
psychiatres 75
psychologues Seine et Marne
coachs Seine et Marne
psychothérapeutes Seine et Marne
psychanalystes Seine et Marne
psychiatres Seine et Marne
psychologues 77
coachs 77
psychothérapeutes 77
psychanalystes 77
psychiatres 77
psychologues Yvelines
coach Yvelines
psychothérapeutes Yvelines
psychanalystes Yvelines
psychiatres Yvelines
psychologues 78
coachs 78
psychothérapeutes 78
psychanalystes 78
psychiatres 78
psychologues Essonne
coachs Essonne
psychothérapeutes Essonne
psychanalystes Essonne
psychiatres Essonne
psychologues 91
coach 91
psychothérapeutes 91
psychanalystes 91
psychiatres 91
psychologues Hauts de Seine
coachs Hauts de Seine
psychothérapeutes Hauts de Seine
psychanalystes Hauts de Seine
psychiatres Hauts de Seine
psychologues 92
coachs 92
psychothérapeutes 92
psychanalystes 92
psychiatres 92
psychologues Seine Saint Denis
coachs Seine Saint Denis
psychothérapeutes Seine Saint Denis
psychanalystes Seine Saint Denis
psychiatres Seine Saint Denis
psychologues 93
coach 93
psychothérapeutes 93
psychanalystes 93
psychiatres 93
psychologues Val de Marne
coach Val de Marne
psychothérapeutes Val de Marne
psychanalystes Val de Marne
psychiatres Val de Marne
psychologues 94
coachs 94
psychothérapeutes 94
psychanalystes 94
psychiatres 94
psychologues Val d' Oise
coachs Val d' Oise
psychothérapeutes Val d' Oise
psychiatres Val d 'Oise
psychologues 95
coachs 95
psychothérapeutes 95
psychanalystes 95
psychiatres 95
|
|
Ce terme est issu du monde du sport où il désigne un
entraineur sportif
.
Il a été introduit en entreprise pour qualifier des
spécialistes en accompagnement et
en développement de potentiel des dirigeants, cadres et autres personnels,
salariés et non-salariés.
Cette
profession
étant récente et non règlementée, les
vocables
coach
et
coaching
se sont rapidement répandus dans tous les domaines où une aide peut être apportée à un groupe ou une personne, ceci
engendrant des abus de langage et favorisant une confusion entre des
coachs sans grand ou sans aucun rapport entre eux.
Plus encore, un
engouement
pour le coaching s'est
installé dans des esprits fascinés par la
culture anglo-saxonne
et les
mythes
propres à celle-ci (
success stories, american dream
, etc...),
engouement stimulé par la propagande massive d'entreprises ambitieuses mais
laxistes sur le plan éthique. Là aussi,
de nombreuses personnes s'auto-proclament coach sans avoir de formation reconnue
au plan national ou local (diplôme d'université ou d'école reconnue).
En outre, toutes sortes de
formations
sont proposées par des organisations peu soucieuses de
garanties
pour le public
, ni de
débouchés viables
pour les personnes formées.
Autre exemple, des
formations courtes
sont proposées à des
tarifs prohibitifs
par
des écoles prestigieuses, sur un
marché hyperconcurrentiel
où le sérieux et la fiabilité passent
à la trappe en regard des
objectifs financiers
. Dans ces conditions, chacun(e) doit
s'informer
sur
les professions et formations, et
s'assurer
d'avoir a affaire à une(des)
personne(s) réellement qualifiée(s)
,
sachant que de nombreux
subterfuges
peuvent tromper les profanes ou les induire en
erreur
.
C'est aussi à chacun(e) de
se poser les bonnes questions
dès le départ, et de se demander si une
formation
de quelques heures, jours ou mois, est suffisante pour devenir
expert
dans un domaine aussi complexe que la
psychologie
.
Le
coaching
(comme la
médiation
, etc...) est
en effet un
des métiers de la psychologie
, pour l'essentiel des
connaissances
sur lesquelles il repose.
D'une manière générale, il existe
2 grandes catégories de coachs
:
- La première dérive directement du monde du sport. Elle est constituée de
professionnels ayant des connaissances-métier
et remplissant un rôle de moniteur ou de manager, afin d'optimiser les compétences professionnelles des coachés (savoirs et savoirs-faire).
- L'autre catégorie est constituée par des
professionnels ayant (en principe) une formation solide en Psychologie (savoirs-être), science humaine fondamentale
à laquelle le coaching emprunte la plupart de ses instruments.
Le principal axe de travail de ces coachs est le
développement de potentiel
, i.e. des
capacités cognitives, relationnelles et comportementales des coachés
.
Ces coachs opèrent à partir d'une connaissance approfondie des
mécanismes psychologiques (cognition, mécanismes de défense, émotions, actes de langage, comportements observables,...)
et de
modèles du fonctionnement psychique
émanant d'une ou plusieurs théories éprouvées.
Ils connaissent souvent bien le
monde du travail et des organisations
,
beaucoup étant des
psychologues travaillant ou ayant travaillé en
entreprise
.
Leur polyvalence leur permet d'
intervenir sur des questions concernant le domaine personnel
et professionnel
, ou plus exactement l'activité, ces domaines étant scindés de manière formelle.
Rappelons ici que la psychologie clinique concerne autant le fonctionnement psychologique normal que ses dysfonctionnements.
En effet,
normalité et anormalité sont corrélatives l'une de l'autre.
Autrement dit elles
se définissent en exclusion l'une de l'autre
.
Soulignons aussi que les individus au travail ne sont pas
autres que dans leur vie personnelle.
Ce sont des personnes qui travaillent
et ce truisme recouvre des
données essentielles.
Les
modes d'être en relation
des individus au travail, leurs
modes de raisonnements et de défenses,
sont identiques quel que soit le domaine,
notamment. Leurs
valeurs morales ou éthiques
également.
Pour ces raisons,
le domaine du travail est plutôt un sous-domaine du domaine personnel.
L'activité, professionnelle ou non, renvoie à une activité psychique engageant la personnalité entière d'un individu
et notamment son savoir-être, tout autant sinon plus que ses savoirs et savoirs-faire.
En d'autres termes, la scission entre
psychologie clinique
et
psychologie clinique du travail
,
en particulier, n'est pas fondée sur des
arguments scientifiques
, mais sur des
considérations corporatistes de politique professionnelle
.
En effet, la psychologie du travail dédiée au monde de l'entreprise, n'a pas le
monopole des connaissances en matière d'activité psychique, qu'elle soit professionnelle
ou non.
C'est d'autant plus vrai que la
notion de travail
recouvre toutes les activités physiques et psychiques.
Toute
activité
nécessitant un travail (
W
), le fait qu'une activité soit
rémunérée
et ait lieu dans le cadre d'une
entreprise
, n'est pas distinctif en soi de ce qu'est le (ou un) travail, contrairement à ce qui est souvent
sous-entendu.
Autrement dit encore,
l'activité psychique, objet de travail du coach et plus encore du psychologue, est transversale à tous les domaines d'activité humaine
.
Le rôle d'un coach est d'
accompagner les coachés
dans leurs
projets
, en leur
apportant un éclairage et des supports d'action appropriés
dans des domaines
variés tels que :
Connaissance de soi, des autres et du monde extérieur - Gestion et maîtrise de soi,
des émotions, conflits, etc... - Communication interpersonnelle - Relations à
soi-même et à l'autre, aux objets de la connaissance, à l'activité - Relations acteur/système - Elaboration -
Organisation - Planification - Mise en œuvre de projet(s), ...
Les objectifs d'un coaching renvoient en effet invariablement à ces
domaines de connaissances
. Enfin,
la posture d'un coach est essentiellement non-directive et non-intrusive, tout en étant instructive.
Les coachés sont redevables d'apports de connaissances vis-à-vis de leurs
coachs.
NB)- Les personnes n'entrant pas dans les catégories évoquées sont des coachs autoproclamés sans compétences précises ni formation reconnue. L'
explosion des offres de coaching et de formations privées courtes en coaching
, ainsi que l'
absence de règlementation
amplifient ce phénomène.
Dans ce contexte, l'extrême diversité des
références
en psychologie, les
usages
et
mésusages
, rend difficile aux non-spécialistes de "
discerner le bon grain de l'ivraie
", chaque école et chaque coach se présentant comme
légitime
,
voire comme
les meilleurs
ou les
grands-maîtres
de cette spécialité.
- Le domaine du
coaching
est un excellent exemple des effets pervers du
libéralisme
,
l'économie et la finance fonctionnant souvent sur les apparences et la tromperie
(La fabrique des imposteurs, Roland Gori, 2013).
Dans ces conditions, la
prolifération des savoirs de pacotille et d'autres impostures (plagiats,
reformulations, etc...)
est devenue monnaie courante.
En dernière analyse, la
crise économique
est bien la
crise morale
d'un monde trop centré sur le
pouvoir
et la
finance
, ceci mettant toujours plus de personnes en quête de revenus faciles
( Le Marché du Psycho-Spirituel).
Beaucoup apprennent ainsi à leurs dépens, que les mots ne sont pas les choses et que les
fantasmes ne sont pas corroborés par les réalités.
Dans ces conditions, on ne peut que renvoyer le lecteur aux
critères élémentaires de bon sens
permettant d'apprécier la qualité et le sérieux d'un message ou d'une proposition d'accompagnement ou de formation, en particulier : les
intitulés "bidon" ou "poudre-aux-yeux"
, les
tournures
suprématistes ou à forte consonance commerciale
, les
certitudes absolues concernant "l'être" ou le "devenir soi-même",
la mise en avant de promesses faciles, inconditionnelles et immodérées de "résultats", "réussite", "bonheur", etc...,
toutes choses présentées comme des évidences, suffisent en principe à faire fuir les candidats réalistes.
Plus d'informations sur le Coaching
(<-clic)
|
 
G.BatesonP.Watzlawick
 
G. DevereuxG. Roheim
 
A. BeckA. Ellis |
Comme celle de coach, la profession de
psychothérapeute
est une nébuleuse où
officient des professionnels de formations très différentes, tant par leur
nature que par la qualité et la quantité d'heures de formation effectuées.
Cette profession n'étant pas règlementée jusqu'en 2004, n'importe qui pouvait s'attribuer le titre de psychothérapeute ou ouvrir une école de formation de psychothérapeutes.
Ensuite, la règlementation n'a pas vraiment réglé ce problème, puisque les professionnels non reconnus se sont
reconvertis en
psychopraticiens
ou
thérapeutes
, ce changement d'appellation leur permettant de contourner la loi.
Par conséquent là encore, les
personnes intéressées doivent
s'informer elles-mêmes pour savoir à qui elles s'adressent avant de faire leur choix.
C'est d'autant plus important que
certaines erreurs peuvent avoir de
lourdes conséquences, le remède étant parfois pire que le mal
, comme on
le sait. Il faut savoir en particulier que
d'après les lois d'Août 2004 et de Juin 2009, seuls les psychologues cliniciens, psychanalystes inscrits dans une association et psychiatres, sont psychothérapeutes de droit.
Par ailleurs, il faut savoir aussi que malgré les
apports considérables des principales écoles de psychologie
(y compris la psychanalyse),
pathologies psychiques (psychologiques) et maladies mentales (biologiques)
sont
souvent de facto confondues, alors que leur différenciation et le développement des psychothérapies s'en
étant suivi, sont principalement dus aux psychanalystes - Freud est considéré par de très nombreux psys comme "le père" des psychothérapies - et aux psychologues cliniciens. En effet, dans leurs principes comme dans leur histoire (genèse),
les psychothérapies ne sont pas des traitements médicaux
, à ne pas confondre donc avec les
chimiothérapies
,
les traitements biologiques étant l'outil de travail privilégié et souvent exclusif des
psychiatres
.
Cette confusion fréquente entre
psyché
et
phusis
, a de quoi faire se retourner
Hippocrate
dans sa tombe, pour
qui,
la médecine se caractérisait par la référence exclusive à la phusis (la nature), et concernait
ainsi les maladies, non le mal (psyché).
Plus d'informations sur la Psychothérapie
(<-clic)
|
 
S. Freud J. Lacan
 
D. LagacheJ. Favez-B.
|
Les psychanalystes sont souvent des psychologues cliniciens ou des médecins psychiatres ayant suivi une
formation complémentaire
,
dont notamment une
analyse didactique
.
Ainsi, contrairement à une croyance répandue,
le fait d'avoir fait une analyse n'est pas une condition suffisante pour se proclamer psychanalyste
(de même qu'avoir fait une psychothérapie n'est pas condition suffisante pour se proclamer psychothérapeute).
L'accès à la profession de psychanalyste nécessite également une formation théorique
conséquente, et passe aussi souvent par une cooptation où interviennent des critères tels que la formation initiale notamment.
L'
analyse personnelle
(cure didactique) est une
expérience de connaissance de soi et de travail sur soi
différente d'une psychothérapie visant
à traiter des symptômes ou troubles (l'appellation varie suivant les écoles).
La
cure-type
est différente également d'une psychothérapie d'inspiration psychanalytique (PIP)
telle que le psychodrame et d'autres techniques psychanalytiques. Rappelons ici que la
psychanalyse
est un
référentiel essentiel pour la psychologie clinique,
qui utilise très largement ses opérateurs
(concepts, notions).
En tout état de cause, malgré son intérêt majeur pour l'analyste en formation, l'apport d'une
cure didactique
est limité
par rapport à l'étendue des
connaissances
nécessaires pour exercer la profession de psychanalyste.
Dès son origine, la psychanalyse s'est fortement démarquée de la psychologie et de la psychiatrie avec des
postulats
tels qu'il est impossible de la confondre avec ces savoirs, de même qu'avec les psychothérapies développées
dans son sillage.
Pour cette même raison, l'analyse personnelle fut pendant longtemps le seul moyen de diffusion de la psychanalyse et de vérification du bien-fondé de ses postulats.
En d'autres termes, la Psychanalyse représente une
révolution dans l'histoire des savoirs de l'homme sur lui-même
, que beaucoup n'hésitent pas à comparer à celles
déclenchées par Galilée ou Copernic.
Cette révolution tient dans l'assertion que
"le moi n'est pas le maître dans sa propre maison"
, raison pour laquelle il ne s'agit
pas d'une approche orthopédique (ou psychothérapie), comme c'est parfois rappelé
en soulignant aussi qu'elle n'est thérapeutique que par surcroit. Du fait de ses succès dans le domaine thérapeutique et de l'opiniâtreté de ses promoteurs, la Psychanalyse s'est implantée à l'Université en 1949,
via le
pôle clinique de la Psychologie
dont elle constitue un des principaux référentiels.
Les psychanalystes
Daniel Lagache
et surtout
Juliette Favez Boutonnier
ont introduit la Psychanalyse à l'Université en créant le pôle de
Psychologie Clinique
à une époque où la Psychologie expérimentale prédominait, pour se voir ensuite battre en brèche par
celle-ci.
Plus tard,
Jacques Lacan
fonda le
premier département universitaire de Psychanalyse à l'Université de Paris 8
, où de nombreux étudiants
ont étudié cette discipline, sans nécessairement se destiner à la profession.
Cependant, depuis l'arrivée des
DSM
(Diagnostic and Statistical Manual of mental disorders) et de l'
EBM
(Evidence Based Medecine
ou Médecine fondée sur les preuves), le mouvement s'est inversé, la psychanalyse
étant violemment attaquée et devant lutter pour conserver sa notoriété malgré
son immense intérêt en psychologie et psychopathologie. Comme on le sait, les DSM ont été créés aux Etats Unis lors d'
études multicentriques portant sur des traitements psychiatriques (biologiques)
.
Ensuite, pour des raisons de politique professionnelle, les tenants des DSM et de l'EBM n'ont
eu cesse de vouloir circonscrire la psychopathologie dans les disciplines médicales (biologiques).
Dans cette optique, tout trouble ou symptôme a nécessairement une base ou une cause biologique devant être traitée comme telle, c'est-à-dire médicalement. Pour plus d'explications,
on pourra se reporter à l'article
Du scientisme en Psychologie et Psychanalyse (<-clic), par exemple.
L'optique biologique implique également la primauté des procédures quantitatives-expérimentales
et semi-expérimentales, visant à objectiver la subjectivité (évaluation
quantitative des pathologies) et mettant à mal les approches qualitatives comme on l'a vu avec l'expertise INSERM de 2004,
visant à évaluer les psychothérapies.
Plus généralement, l'erreur fut d'imposer les DSM comme des manuels de psychopathologie jusqu'au point où pour un grand nombre de psychiatres, ils sont devenus la principale ou la seule référence en la matière, tout ceci sous couvert d'une prétendue neutralité théorique.
Pour conclure, on observe bien au travers de l'histoire des disciplines comment des enjeux scientifiques (cliniques en l'occurrence), tendent à s'effacer dans certaines circonstances au profit
d'enjeux politiques prenant une tournure de lutte pour l'hégémonie
intellectuelle.
Enfin, il faut savoir que la profession de psychanalyste n'étant pas règlementée, certains professionnels se disent psychanalystes
ou se réclament de cette discipline, sans avoir fait une analyse didactique ni
avoir suivi une formation appropriée.
|
PSYCHIATRE
Un psychiatre est un médecin spécialisé
en
Psychiatrie
(<-détails), spécialité essentiellement hospitalière bien que la psychiatrie de ville s'est beaucoup développée depuis
quelques décennies.
La spécialisation en psychiatrie
intervient après 6 années d'études communes à tous les médecins et nécessite 4 années d'études supplémentaires correspondant à
250 heures d'enseignement théorique (cf 62,5h/année en moyenne) et 8 semestres de stages pratiques en milieu médical
(internat).
La formation des psychiatres est ainsi principalement axée sur les modèles et traitements médicaux (biologiques) des pathologies mentales et psychiques
, bien que
la psychopathologie
est irréductible à une épistémologie biologique.
C'est d'ailleurs pourquoi la psychiatrie est divisée entre plusieurs
courants (écoles) et tendances reflétant celles existant en psychopathologie,
tout cela expliquant en partie l'état de
crise
(<-clic) chronique de la psychiatrie
.
Les
principaux référentiels en psychopathologie
sont la
psychiatrie biologique
(cf théories et modèles médicaux des pathologies mentales et psychiques), la
psychanalyse
, la
psychologie cognitivo-comportementale
, les
théories systémiques
et l'
ethnopsychiatrie
(psychiatrie transculturelle).
Ajoutons à cela la
psychiatrie phénoménologique
, moins connue malgré son immense intérêt.
Les pathologies psychiques sont à distinguer des pathologies mentales,
car contrairement à ces dernières, elles n'ont pas de causalité organique (biologique) démontrée.
Néanmoins, elles
sont souvent traitées médicalement (anxiolytiques, antidépresseurs, neuroleptiques, etc...)
en particulier lorsque les symptômes (dits aussi troubles suivant les écoles) engendrent une souffrance rendant les autres traitements
insuffisants (psychothérapies, médecines douces,...).
Dans ces cas,
traitements biologiques et traitements psychologiques (psychothérapies) sont complémentaires bien que tout à fait distincts
.
Les traitements biologiques sont souvent purement symptomatiques : ils atténuent ou suppriment la souffrance, ou encore
ils gomment les symptômes psychiques, mais ne résolvent en rien la problématique
psychologique sous-jacente.
A cet égard, de nombreuses substances ont des propriétés
psychoactives et sont utilisées depuis la nuit des temps, tant à des fins sanitaires que dans des buts parfois répréhensibles.
Cela étant,
les psychiatres sont les seuls spécialistes habilités à prescrire des médicaments psychotropes sur ordonnance,
ces produits présentant une toxicité nécessitant une surveillance médicale.
C'est pourquoi lorsqu'il est nécessaire, le recours à ces produits requiert la plus grande prudence étant donnés leurs
effets secondaires gênants ou indésirables, voire franchement délétères
(réversibles ou non) (pour plus d'informations, sur les problèmes liés aux psychotropes voir le site de
l'
AAVAM
(<-clic) ou du
FORMINDEP (<-clic) par exemple).
A contrario, le recours aux
médecines douces inoffensives
(médecine orthomoléculaire, phytothérapie, homéopathie,...) est toujours préférable quand il est possible.
Le
principe de précaution
devant s'appliquer,
il est légitime en effet d'opter en première intention pour des solutions sans risque, plutôt que pour des produits pouvant générer d'autres
pathologies (iatrogénie) ou problèmes (pseudo-solutions).
A toutes fins utiles, rappelons ici que selon le regretté professeur Edouard Zarifian, l'étude des médecines non conventionnelles fait depuis longtemps partie intégrante de l'enseignement de la médecine et de la psychiatrie, en Grande Bretagne et en Allemagne notamment (cf Le prix du Bien-être, E. Zarifian, 1996, Ed. O. Jacob, page 123), ce qui n'est pas le cas en France. |
Les informations présentées ici ne sont ni exhaustives ni dogmatiques. Elles peuvent être affinées si nécessaire.
N'hésitez donc pas à adresser vos remarques, à proposer des définitions et/ou à suggérer des modifications en écrivant à
la Gestionnaire du site (<-clic), si vous
l'estimez utile ou si vous souhaitez contribuer au projet de ce site.
Nous voulons notamment montrer au travers des présentes informations que les professions psy ne sont ni totalement protégées, ni à l'abri des opportunistes de tous bords, usurpateurs de titres ou de fonctions et autres charlatans, profitant sans scrupules des lacunes juridiques entourant ces professions. Parce qu'elles interviennent aux confins du corps et de l'esprit, les disciplines psy sont traversées par des tensions et des contradictions dans lesquelles il n'est pas aisé de se situer, ceci constituant à la fois leur intérêt et leur talon d'Achille car il est difficile voire impossible dans ces conditions de juguler toute forme de sectarisme
et de charlatanisme, et aussi d'hégémonisme.
Pour toutes ces raisons, nous souhaitons contribuer à éclairer les intéressés (patients, clients, étudiants ou futurs étudiants, etc...) sur les spécificités des professions psy, et notamment sur les précautions qui devraient s'imposer avant de choisir un professionnel ou une formation professionnelle. On ne saurait trop recommander notamment aux personnes désirant faire appel à un psy, de s'enquérir soigneusement de la formation du professionnel choisi, afin d'éviter ou tout au moins de limiter les risques de problèmes et d'erreurs, souvent dus à l'ignorance ou à l'insuffisance d'information. |
|